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L’appel de Londres
Printemps 2024 : voici Londres en quelques instants, quelques regards… Quelques fenêtres s'ouvrent sur une ville monde où l’écriture, le son et les couleurs envahissent les murs et résonnent avec l’actualité. De Spitalfield ou fleurit le street art, à Camdem tellement rock, on émerge du Soho touristique pour suivre la Tamise ou le Regent’s canal… Londres se laisse raconter entre opulence, énergie, avant-gardisme autant que tourisme de masse et… pauvreté caché. Voici Londres : La ville British, la ville du monde ou de plusieurs mondes qui se côtoient et qui, finalement, vivent en paix. Une ville à la fois traditionnelle et non conformiste, élégante et sale, vivante. Un peu le reflet de notre monde agité, concentré sur quelques kilomètres carrés, où l’on rêve de s’afficher... Londres nous appelle, pour nous rappeler que le monde est pluriel, vivant, coloré et que sa musique n’en finit pas de résonner à nos oreilles. -
Zanzibar – Michenzani Trains, un quartier en regard
Exposition installation: Guillaume Lecoque (Photographies), Luc Nguyen Duong (Scénographie), Mathieu Duquenne (Récit) - Maison de l'architecture de Picardie (Amiens), octobre/décembre 2013. Regard contemporain où se mêlent le visuel et l’écriture à propos d’un espace singulier de la ville mythique de Zanzibar, cette exposition/installation est le fruit d’un travail pluridisciplinaire associant photographie, architecture et récit. Les Michenzani trains, quartier improbable d’une ville joyau, reflet d’une histoire tourmentée, sont bâtis à la périphérie de la vieille ville de Pierre, « Stone Town ». Mais l’opposition des deux espaces n’abolit pas pour autant leur relation : on ne peut observer l’un sans avoir l’autre à l’esprit… Une installation labyrinthique plongera les visiteurs dans les réalités urbaines de l’est africain dans une variante singulière : Expérience urbaine, appropriation ou standardisation ? Les Michenzani trains se prêtent au regard, celui de la vieille ville au patrimoine célébré, celui du visiteur… Mais qui regarde qui ? Dossier de presse Zanzibar -
Harrar, le caché et le montré
Exposition photo de Guillaume Lecoque, Amiens - août 2009 - septembre 2012. Protégée par ses murailles, Harrar a curieusement traversé le temps et conservé sa part d’authenticité, son mystère. Dans notre mémoire collective, elle reste d’abord attachée au destin du "poète aux semelles de vent", d’un Arthur Rimbaud parti vivre l’aventure dans la Corne de l’Afrique… Pourquoi donc le "Sieur se disant négociant" s’enfuit-il justement là-bas ? Plutôt que de chercher une réponse, mieux vaut se perdre dans l’enclos des murs d’Harrar. Au détour des ruelles de cette ville sainte où abondent les sanctuaires, tant religieux que littéraires, les impressions colorées le cèdent à ce curieux sentiment d’être hors du temps. Derrière ce que l’on voit, on imagine et il faut creuser le passé pour comprendre une histoire pleine de secrets voilés. Dans le dédale de cette ville longtemps interdite aux occidentaux, on se prend à guetter le caché et à observer le montré. -
La Vallée de l’Omo entre hier et demain
Exposition photo de Guillaume Lecoque au Centre culturel Jacques Tati - Amiens - Mai/juin 2011.Epanouissement individuel vs. reproduction des sociétés, aspirations personnelles vs. tradition et obligation sociale… Ces thématiques bien connues, tragiques, universelles, prennent un éclairage renouvelé dans le contexte des sociétés traditionnelles confrontées plus ou moins brutalement à la modernité. Au carrefour du Soudan, du Kenya et de l’Ethiopie, la vallée de l’Omo accueille une variété de peuples restés longtemps isolés. Tribus nomades, clans guerriers, éleveurs, pécheurs ou cultivateurs sédentaires, des cultures d’une grande richesse connaissent l’irruption du monde moderne depuis une vingtaine d’année. Dans ce contexte de fragilisation des sociétés traditionnelles, les individus se soumettent à leur organisation sociale et ses valeurs ou bien font le choix de les remettre en cause. Une série de portraits réalisés en septembre 2009 dans le sud éthiopien illustre cette tension. Ces portraits sont accompagnés de textes restituant la parole de personnes rencontrées lors de ce séjour (les noms ont été modifiées, certaines histoires racontées correspondent à plusieurs personnages).
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Entre-là ! (Entrelacs)
EntrelacsInstallation "Entre-là ! (Entrelacs)" réalisée pour l'édition 2010 de la Nuit blanche/White night à Amiens. Concept/architecture: Luc Nguyen Duong - Photos: Guillaume Lecoque - Sonorisation/composition musicale: Rodrigue Lecoque.
« Entre là (entrelacs) » est une (re)création de la ligne en milieu urbain. Jouant sur les perspectives, il fait écho aux photos présentées qui se jouent des perspectives et offrent un passage vers l'irréel. Amiens ville de Jules Verne, auteur de science-fiction, appelle une réflexion en image qui va au delà du réel. Cet au-delà du réel n'est pas une fuite. Les problématiques urbaines et sociales sont traitées dans la série présentées : enclavement de l'habitat, inégal accès à l'information et aux communications, retour ou accès à la nature, modalités et accessibilité des transports, liaison/relation entre les habitants citoyens... Accès à la culture ? Nous voilà confrontée à une ville pliée, marquées par des grands totems fantastiques... La ville est un bel entrelacs d'espaces et de lieux de vie dont l'enjeu est justement d'éviter le repliement... Une ambiance sonore élaborée à partir d’une captation effectuée en parcourant la ville ajoute un lancinant écho… Quelques mots, quelques sons amiénois, des plages sonores et quelques mélodies accompagnent l’espace inventé et éphémère. A l'esthétisme des jeux de lumières répondra en regard les photos présentées et enserrés dans les lignes construisant un nouvel espace. Comme des fenêtres, des ouvertures sur nos perspectives, l'installation appelle un regard sans concession. Peut-être ne changerons nous rien, peut-être évoluerons nous lentement, au moins soyons lucides.
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Les Mannequins font le trottoir
Exposition de Guillaume Lecoque - Amiens - septembre/octobre 2010. C'est à Amiens, pendant la réderie (brocante) de printemps, que les mannequins font le trottoir... Ces vieux objets toujours bien recyclés font usage de leurs charmes impudiques... Séduisent-ils le chaland ? Sont-ils là pour cela ? Vers où mèneront-ils le passant et... vers où les enlèvera-t-il ? Guillaume Lecoque a arpenté les rues du quartier des Halles et saisi cet événement important de la vie amiénoise, balançant son regard entre humour et sérieux. L'angle choisi pour traiter d'un moment de vie locale accompagne notre réflexion sur le rapport entre les sexes, l'image de la femme, la condition féminine...
Collectif NO NAME
Actualité et projets en image des artistes du collectif NO NAME